Bonjour,
Comme il faut que ça passe par un tiers obligatoire ne pouvant effectuer mes démarches moi même (vive l'infantilisation ...) je demande la contestation officielle de la modération en lecture seule (pour laquelle j'exerce actuellement une grève et pas une pause ou je ne sais qu'elle absurdité).
J'ajoute qu'à des fins de transparence, je souhaite avoir (là encore) les passages incriminés ayant conduit à cette modération, corrélés avec les passages enfreints de la chartes et/ou du RI ... ce n'est pas au condamné d'apporter la preuve de la justesse de sa condamnation mais bien à l'organe dont émane la condamnation de le faire ... l'inversion de la charge de la preuve pratiquée ces derniers temps est plus que suspecte et irritante.
Je tiens par ailleurs à souligner l'entêtement et le côté systématique dans l'esquive et la non réponse aux questions et adresses directes en matière de transparence et d'informations de la part des organes fédéraux. Cette situation est préoccupante.
Nous rappelons que ce mandat a été placé sous l'électoralisme suivant :
-La probité
-La communication
-L'exemplarité
La fédération ne dispose (hélas) pas de mandats impératifs, cependant il est bon de rappeler les grandes déclarations. Les principes c'est pas quand on veut, si on veut et uniquement quand c'est facile.
Enfin, j'ajouterai que mon seul crime est d'emmerder le confort bourgeois et les braves gens. Car oui je suis de mauvais goût, prolo, caustique, acharné. Je refuse et réfute l'abus de pouvoir, je refuse et réfute toute autorité qui souhaite s'affranchir de ses devoirs envers les membres dont elle est sensée garantir les droits associatifs et non les instrumentaliser. Le tout dans la transgression ultime, la langue de l'élite.
Ma stylistique emmerde et c'est un acte conscient, j'ai donc deux mauvaises nouvelles, elle ne changera pas et la modération n'étant pas critique littéraire, c'est pas de son ressort de juger ça.
Comme je n'œuvre pas pour un Goncourt ou un premier prix de popularité, que ça plaise ou non c'est le même tarif.
Je suis aussi cordial qu'un document administratif Français. Donc aussi désagréable sois je, c'est parfaitement dans les clous. Et encore je ne suis pas au maximum.
Donc n'ayant que de vagues allégations et justifications j'exige de la précision. Je veux savoir ce qui m'est reproché avec des faits limpides, je veux des motifs clairs et précis. J'en ai marre d'être dans le flou et la langue de bois permanente.
La confiance n'exclura jamais le contrôle, toute déclaration tentant de culpabiliser cet état de fait est hors de propos.
J'ajouterai qu'en plus, me concernant, cette confiance s'étiole à chaque absence d'exemplarité ou absence de communication claire.
Je souhaite également et autorise la diffusion, pleine, entière et sous réserve d'avertissement des spoils éventuels tout ou parti de l'ensemble de mes écrits à quiconque le demandera. La sphère privée le restera mais tout ce qui est associatif ne souffre d'aucun culte du secret, donc je fais la demande formelle de récupérer la compilation de mes écrits "problématiques". (Et en quoi ils le sont mais ça j'ai déjà dit)
Je m'essaye même à une nouvelle posture rhétorique assumée, je pose des questions dont j'ai les réponses (avec des preuves) afin de laisser le choix à mes interlocuteurs : mentir pour s'en sortir ou reconnaitre avoir merder dans les grandes largeurs. Permettant ainsi un jeu super rigolo à base de goulots d'étranglements. Sauf qu'en plus de ça, j'annonce la couleur avant. Je le dis presque textuellement qu'il y a un piège.
Et je sais pertinemment que ça énerve. Mais j'ai encore une mauvaise nouvelle, il suffit de dire la vérité sans chercher à fuir pour ne pas tomber dedans, donc non j'arrêterai pas ça non plus ^^
Oui je suis désagréable (avec certains uniquement, donc en plus ya du favoritisme ! Ya des gens qui ont toute ma sympathie et c'est pas tout le monde, car j'ose avoir une sympathie sélective), mais la charte n'impose en rien d'être agréable à tous, elle impose la cordialité, tout ce texte l'est, mais il gratte. Il est caustique, il est narquois, il se rit des boursoufflures et des égos. Et la modération n'a pas à s'occuper de la popularité d'un texte en fait ...
Je continuerai de rire le bien pensant, du haut de son bon goût, jugeant le bien et le mal pour s'autoriser tout et surtout n'importe quoi.
Qu'il souffre ma lettre comme d'autres souffrent ses excès autoritaires.
(alors là on est sur du Français un peu vieillot où souffrir est utilisé pour dire endurer, comme dans la maxime : si en artiste vous vous posez souffrez qu'en artiste vous soyez jugé, mais pas par la modération qui n'est pas un comité de télérama ou des inrocks.)
N.b : J'aime bien rajouter des parenthèses explicatives, car on m'a dit que c'était trop ambivalent ce que je pouvais écrire parfois, du coup ça a un petit effet sympa ça me pose en position de professeur face à des élèves, et quand on fait une crise d'égo, se voir être mis à cette position est extrêmement infantilisante. On va alors voir chez l'interlocuteur une tendance à compenser pour se remettre en supériorité et ça donne une course à l'armement linguistique.
Voire à la surenchère d'érudition. Or pour contrer ça, j'use de paragraphes descriptifs et explicatifs, ça donne une impression de "M je sais tout" donneur de leçon, la frustration de ne pas pouvoir me le dire en face ou me l'écrire devient alors ultra forte. C'est ma réponse à l'édulcoration permanente qui est imposée. Vu qu'elle m'abhorre et ne me sied en rien, j'exprime par là un mécontentement sous la forme qui m'amuse le plus (et en amuse d'autres, avec qui nous nous payons de belles tranches de rigolade).
C'est là encore une posture rhétorique, qui en plus de durer pour accentuer la frustration générée tantôt, possède la vertu de détruire les ambiguïtés. Imaginez alors mes détracteurs, dans leur souffrance de ne pouvoir par les moyens qu'ils ont mis en oeuvre (où auxquels ils adhèrent) arrêter de vivre un calvaire par cette farce. Farce qui par essence n'est pas du goût bourgeois, donc n'est pas de bon goût (mais là faudrait digresser sur Bourdieu et l'utilisation du name-dropping dans la structure argumentative, je vais pas abuser).
Je fais ça depuis 2 ans.
C'est inattaquable de bonne foi, d'où je suppose la difficulté de la modération et des détracteurs à poser des mots sur leurs maux, mais ils peuvent venir me les demander gentiment, je peux leur expliquer. Ils ne le font jamais :'( Alors que je suis bienveillant, j'explique les choses, je donne des détails, des précisions. Conformément à la charte de bon comportement d'ailleurs.
Vous voyez en quoi quelqu'un qui ne m'aimerait pas, aurait la saisie facile de la modération, ne pouvant rivaliser sur l'argumentation (par manque de temps nous n'en doutons pas). La détresse d'un égo mal placé qui doit endurer tout ça. Je finirai donc sur une minute de silence pour les orgueils victimes de mes diatribes.
Qu'ils RiP in pace.
Orgrim
P.s : les insupportables conseils de lecture qui font le sel d'une pédanterie stratosphérique (mais qui en vrai sont ultra enrichissantes à lire)
-René Girard (l'ensemble de son œuvre)
-Schopenhauer (Le monde comme volonté et comme représentation / L'art de toujours avoir raison)
-Spinoza (Les pensées métaphysique / L'éthique)
-Tomes 15 et 45 des Monsieur (M Heureux et M Atchoum) et Tomes 10 et 36 des Madame (Tout va bien et Risette)